vendredi 12 août 2011




 aujourdhui je viens vous parlez d'un  ( énooooorme)  coup de coeur  Blog de beauté  Timai   !!
Timai c'est une super Nana qui  fait des tuto beauté Génialisime , en plus d'être pleine de charme elle dégage une tonnes de sympatie ( comme le dit si bien Coline qui d'ailleurs est  la blogeuse qui m' a fait connaitre le blog )


alors au dessus je vous montre son premier tuto  et là !! je suis sûre que vous allez tomber sous le charme et devenir accro à ses vidéos !!
Par contre grosse  grosse deception ! oui !!! la raison pour laquelle je viens poster aujourd' hui alors que je suis en mode ( repos) c'est tout simplement par ce que ce matin je suis tombé sur !!! une  magnifique réalisation  de maquillage pour le dit : D-day  ( pour un  mariage ou autre ... )  et je n'ai pas trouvé  le lien me permetant de copier via le lecteur youtube la vidéo   donc je vous invite à cliquer pour  accéder à la vidéo
http://www.youtube.com/watch?v=rF60IuFqciI&hd=1


http://www.youtube.com/watch?v=rF60IuFqciI

une fois de plus en regardant cette vidéo j'avais presque envie de me marier !! c'est dingue !!
( nan je plaisante reste où tu es ...  ^^   )

Le blog de Timai -> Super By Timai.

Bon bah voilà ...  Ce matin j'ai aussi lu un poème de Louis Aragon  Est-ce ainsi que les Hommes vivent




Est-ce ainsi que les hommes vivent
Tout est affaire de décor
Changer de lit changer de corps
À quoi bon puisque c'est encore
Moi qui moi-même me trahis
Moi qui me traîne et m'éparpille
Et mon ombre se déshabille
Dans les bras semblables des filles
Où j'ai cru trouver un pays.
Cœur léger cœur changeant cœur lourd
Le temps de rêver est bien court
Que faut-il faire de mes nuits
Que faut-il faire de mes jours
Je n'avais amour ni demeure
Nulle part où je vive ou meure
Je passais comme la rumeur
Je m'endormais comme le bruit.
C'était un temps déraisonnable
On avait mis les morts à table
On faisait des châteaux de sable
On prenait les loups pour des chiens
Tout changeait de pôle et d'épaule
La pièce était-elle ou non drôle
Moi si j'y tenais mal mon rôle
C'était de n'y comprendre rien
Est-ce ainsi que les hommes vivent
Et leurs baisers au loin les suivent
Dans le quartier Hohenzollern
Entre La Sarre et les casernes
Comme les fleurs de la luzerne
Fleurissaient les seins de Lola
Elle avait un cœur d'hirondelle
Sur le canapé du bordel
Je venais m'allonger près d'elle
Dans les hoquets du pianola.
Le ciel était gris de nuages
Il y volait des oies sauvages
Qui criaient la mort au passage
Au-dessus des maisons des quais
Je les voyais par la fenêtre
Leur chant triste entrait dans mon être
Et je croyais y reconnaître
Du Rainer Maria Rilke.
Est-ce ainsi que les hommes vivent
Et leurs baisers au loin les suivent.
Elle était brune elle était blanche
Ses cheveux tombaient sur ses hanches
Et la semaine et le dimanche
Elle ouvrait à tous ses bras nus
Elle avait des yeux de faÏence
Elle travaillait avec vaillance
Pour un artilleur de Mayence
Qui n'en est jamais revenu.
Il est d'autres soldats en ville
Et la nuit montent les civils
Remets du rimmel à tes cils
Lola qui t'en iras bientôt
Encore un verre de liqueur
Ce fut en avril à cinq heures
Au petit jour que dans ton cœur
Un dragon plongea son couteau 
Est-ce ainsi que les hommes vivent
Et leurs baisers au loin les suivent














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